Conception, réalisation et déclinaison graphiques de supports de communication imprimés et multimédias.

Off est un studio de graphisme multidisciplinaire.

Notre travail allie graphisme, identité visuelle, communication, littérature, culture, typographie et édition.


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Tout d’abord, une bonne couverture, c’est un bon titre, un bon titre et encore un bon titre… La puissance des mots, la force des images que les mots inspirent sont sans limite.

Pour ne citer que quelques titres des plus inoubliables :
Belle du seigneur,
À la recherche du temps perdu,
Les fleurs du mal,
L’écume des jours,
L’insoutenable légèreté de l’être,
Le bûcher des vanités,
Les raisins de la colère,
Paris est une fête

On sera toujours surpris par la justesse poétique de cet hyper-résumé, de cette alchimie parfaite entre une promesse et le contenu de l’ouvrage, une fois le livre lu.

Toutefois, tous les titres de livre n’ont pas tous le même registre sémantique….
Certains vont utiliser une longueur démesurée de texte, cette tendance est en train de passer de mode, mais elle fut une vraie révolution. Voici un florilège des titres de livre les plus longs :
Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir memorial à Manhattan,
Les grandes perturbations surviennent dans les régions où l’atmosphère est d’ordinaire instable,
Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes ?
Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi, si nous n’avions pas été toi et moi,
L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea,
On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux.

D’autres vont jouer sur une provocation affirmée :
Le charme discret de l’intestin,
La femme parfaite est une connasse,
L’itinéraire d’un salaud ordinaire.

À l’autre bout du spectre l’efficacité d’une langue poétique :
Germinal,
La promesse de l’aube.

L’homme est un animal qui aime le jeu, ses animaux de compagnie également… Le titre d’une couverture de livre joue à faire participer le lecteur pour capter son intention, intriguer. L’énigme textuelle peut être utilisée :
Parfois les ennuis mettent un chapeau,
La colère des aubergines,
N’entre pas dans mon âme, avec des chaussures.

Le message peut devenir abscons et déboucher sur une véritable énigme graphique :
1Q84.

Tous les coups sont bons pour que le futur lecteur, devant une couverture de livre, ai sa rétine choquée, afin qu’il se souvienne du message. Pour l’aider, devant ce flot d’images, il est possible de capitaliser sur une identité mnémotechnique. Le succès en librairie de Simplissime en est la preuve… Toucher le consommateur par son appartenance à un groupe. Jouer sur une identité comportementale en le maltraitant de surcroit voilà toute l’audace et l’impensable pari gagné de la collection « Pour les nuls ». Qui n’a pas goûter le plaisir de se voir offrir : Le mariage pour les nuls ; Le bricolage pour les nuls…

Ensuite vient le sous-titre
Sa fonction est on ne peut plus claire. Le sous-titre permet de clarifier et de rendre intelligible un propos. Les éditeurs d’ouvrages de vulgarisation scientifique en ont usé. Pour attirer le chaland et élargir son lectorat, le livre scientifique se doit d’être plus ludique dès le titre en jouant par exemple le décalage par rapport au contenu réel. Mais un titre de cette sorte rend la compréhension plus difficile, le sous-titre joue pleinement son rôle. C’est un juste équilibre entre mystère et clarté :
(Titre) Le choix du meilleur urinoir
(sous-titre) Et 19 autres problèmes amusants qui prouvent que les maths servent à quelque chose…
Autre exemple :
(Titre) Mais qui a attrapé le bison de Higgs
(sous-titre) Et autres questions que vous n’avez jamais osé posé à haute voix par le créateur de la chaine youtube Science étonnante.

La couverture de livre, c’est aussi un dialogue entre le titre, le sous-titre et le visuel

Le visuel de la couverture peut appartenir à quatre registres : le photographique, l’illustratif, le graphisme et le typographique.
Les couvertures de livre sont de grandes consommatrices d’images photographiques. Là encore, le choix du genre de photographie n’est pas anodin. Chacun de nous est un véritable iconographe expert. En quelques millièmes de seconde, nous sommes capables de décoder si la photographie est une image de reportage prise sur le vif, une image que l’on pourrait nommer illustrative ou finalement, une image créée dans une pensée artistique.
Le choix du registre visuel va orienter le livre vers un rayonnage plutôt qu’un autre.
L’illustration, quant à elle, a la plus grande amplitude d’utilisation avec la typographie. Son aspect lui permet de créer l’identité d’un auteur, d’une collection, d’une maison d’édition. Elle s’adapte à tous les univers, tous les publics, et à tous les âges.

Un livre de poche est volumeUn livre de poche est volume
La couverture de livre ne se résume pas à une face plate, c’est-à-dire le plat 1. Le dos est une seconde couverture, dans la bibliothèque et le plat 4 fixe l’intention d’achat. Le contenu texte de la quatrième de couverture est essentiel. Il n’en a pas été toujours de même. Pendant des décennies, les livres de poche n’avaient aucun texte en plat 4. Aujourd’hui, il serait inconcevable de ne pas proposer une idée du contenu sur la couverture. Mais attention, ce texte est jugé à l’aune de la lecture…
Une étude Babelio de septembre 2018 sur des Grands lecteurs avait cette question :
Vous est-il arrivé d’être déçu(e) après la lecture d’un livre, car le contenu n’était pas en accord avec la quatrième de couverture ? La réponse fut :
• oui à 76 %
• non à 24 %.
Le premier motif de déception fut la sur-promesse :
• La quatrième était trop élogieuse, le livre n’était pas à la hauteur… 65 %
La quatrième de couverture était trop précise, trop d’éléments ont été dévoilés… 20 %
Autres raisons… 9 %
La quatrième comparait le livre à une autre œuvre, or, je n’ai pas trouvé de ressemblance… 5 %.
Le dos est bien souvent le parent pauvre de la création des couvertures de livres, pourtant, c’est un élément d’identification de première importance… Qui ne reconnaît pas au premier coup d’œil les dos de la collection la pléiade avec ses lignes dorées ? Dans une librairie, tous les livres n’ont pas tous la chance d’être sur table une fois en rayon, nous ne voyons plus que le dos des ouvrages.La couverture de livre ne se résume pas à une face plate, c’est-à-dire le plat 1. Le dos est une seconde couverture, dans la bibliothèque et le plat 4 fixe l’intention d’achat. Le contenu texte de la quatrième de couverture est essentiel. Il n’en a pas été toujours de même. Pendant des décennies, les livres de poche n’avaient aucun texte en plat 4. Aujourd’hui, il serait inconcevable de ne pas proposer une idée du contenu sur la couverture. Mais attention, ce texte est jugé à l’aune de la lecture…
Une étude Babelio de septembre 2018 sur des Grands lecteurs avait cette question :
Vous est-il arrivé d’être déçu(e) après la lecture d’un livre, car le contenu n’était pas en accord avec la quatrième de couverture ? La réponse fut :
• oui à 76 %
• non à 24 %.
Le premier motif de déception fut la sur-promesse :
• La quatrième était trop élogieuse, le livre n’était pas à la hauteur… 65 %
La quatrième de couverture était trop précise, trop d’éléments ont été dévoilés… 20 %
Autres raisons… 9 %
La quatrième comparait le livre à une autre œuvre, or, je n’ai pas trouvé de ressemblance… 5 %.
L
e dos est bien souvent le parent pauvre de la création des couvertures de livres, pourtant, c’est un élément d’identification de première importance… Qui ne reconnaît pas au premier coup d’œil les dos de la collection la pléiade avec ses lignes dorées ? Dans une librairie, tous les livres n’ont pas tous la chance d’être sur table une fois en rayon, nous ne voyons plus que le dos des ouvrages.